guido BERNASCONI (CH) 1956

Né en 1956 en Suisse, Guido Bernasconi est un artiste autodidacte dont la pratique englobe l’art imprimé, le copy art, les vidéos, les installations et les performances. Ses œuvres sont présentes dans des institutions publiques telles que le Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, le Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, le Fonds cantonal d’art contemporain de l’Etat de Genève, la Collection cantonale des arts plastiques de la République et canton de Neuchâtel, ainsi que dans des collections privées et chez des particuliers, témoignant de la diversité de son audience et de son influence.

« I appreciated the work, the depth of reflection and the search for an aesthetic that condenses our time within the framework of an image »

Katharina Holderegger, historienne de l’art, à propos de Guido Bernasconi : lire l’article

 

« Guido Bernasconi réfléchit aux implications du virtuel, des flux d’images qui nous submergent, voire nous tétanisent. S’interrogeant sur le médium qui fait, ou est le message, il nous interroge sur nos possibilités de construire encore des futurs désirables, sur un enfermement à l’œuvre dans le bombardement d’images dont nous sommes victimes, sur une forme d’apocalypse cognitive qui nous guette. Nous avons tous vécu collés aux images des tours du World Trade Center qui se sont effondrées en boucle continuelle, nous montrant les hommes et les femmes prisonniers des flammes qui se jetaient par les fenêtres. Luc Lang, dans 11 septembre mon amour, avait alors écrit un texte admirable sur cet événement et la sidération que les écrans avaient provoquée.

C’est cette sidération, cet enfermement provoqué par les écrans que Guido Bernasconi questionne. Il fait des arrêts sur image – interrompant le flux continu d’images qui nous engloutit tel un torrent fou. Il retravaille ces images au spray avec des chablons, une forme de street art réflexif, une manière de se réapproprier les images, de dire ce qui est parfois caché sous le visible, rendant compte de la non neutralité de ces images. Puis, il introduit du texte, à la manière des surréalistes qui nous empêche de digérer l’image de manière passive, créant un champ de tensions fécondes. Enfin, il imprime ces images sur des toiles leur offrant ainsi une matérialité. » (…)

Exposition EMERGENCY, 2022
Martine Walzer Palomo, historienne de l’art :  télécharger l’article au format pdf

 
LES CRITIQUES D’ART

Guido Bernasconi – Qu’avons nous bien suscité? Kunstbulletin – Artlog.net
Guido Bernasconi – Was haben wir nur angerichtet? Kunstbulletin – Artlog.net
Guido Bernasconi, un ingénieur féru de nature et d’art – Le Temps

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