françoise MAYERAS (FR) 1942

“Après de nombreux voyages, tous ces personnages rencontrés et non photographiés ont surgi par hasard en totems et idoles grâce au papier maché. En février 1991, l’atelier-peniche coule. Toutes les sculptures se dissolvent pour nourrir la mémoire de la Seine et de la mer. En mars 1991, je commence le ciment, qui, à l’encontre du papier, a besoin d’eau. Ainsi apparaissent des personnages, plus rudes, plus denses, plus solitaires, avec un vague espoir d’éternité. En 1995, lors d’une balade, je découvre sur les rivages des bois rejetés à l’apparence de silhouettes. Ainsi commencent « les échoués ». Sans intervenir sur ces bois, avec le temps, des personnalités uniques réapparaissent. En alliance avec le bronze, renaît ce qui semblait détruit. ”

“After many trips, all these characters encountered and not photographed emerged by chance as totems and idols thanks to papier-mâché. In February 1991, the barge-workshop sank. All the sculptures dissolved to nourish the memory of the Seine and the sea. In March 1991, I started with cement, which, unlike paper, needs water. Thus appear characters, rougher, denser, more solitary, with a vague hope of eternity. In 1995, during a walk, I discovered on the shores rejected woods with the appearance of silhouettes. Thus begins “the failures”. Without intervening on the wood, over time, unique personalities reappear. In alliance with bronze, what seems destroyed is reborn.”

Françoise Mayeras