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HYDROMETEORES
NEWS:
Juliet Piper Interviewée par Francesca Serra en direct pour Radio Vostok:
http://www.mixcloud.com/RadioVostok/20140317-nuit-des-bains/
JULIET PIPER
DU MARDI 18 MARS AU VENDREDI 28
Du lundi au vendredi de 13 à 19h00
ESPACE EXPOSITION DE FREESTUDIOS
Rue Gourgas, 3. 1205 Genève
Vernissage
Le Mardi 18 mars de 18 à 21h00
La Nuit des Bains
Le jeudi 20 mars de 18 à 21h00
Finissage
Le dimanche 30 mars de 15 à 18h00
http://julietpiper.com/
François DELADERRIERE, photographe, Arles, France.
Parrain de l’exposition
Il faut être capable de charger ses photographies. Pour cela il faut aussi vivre, avoir de l’expérience. C’est une constante. Pour ne pas citer Robert Adams.
Sincérité. Contemplation. Fragilité. Evanescence. Fraîcheur. Evidence.
Le monde de la photo d’aujourd’hui, et ça n’engage que moi, a quelque chose de rapide. On consomme beaucoup de photographies. Plus précisément, le temps que l’on accorde aux œuvres lors des expositions est très court. On regarde. Et on regarde le prochain. « HYDROMETEORES » change le rapport au temps. Elle incite à la contemplation.
Juliet Piper pose un regard chargé de métaphores avec ce travail. C’est une chose presque insoupçonnable. Elle relève le défi de trouver un parfait équilibre dans l’ambigüité d’un rapport entre « absence » et « présence ».
La fraîcheur, l’éphémère de la brume contrastent avec la longue vie de ces arbres. La quiétude qui résonne, l’ampleur qui s’en dégage me donne envie de respirer pleinement.
« HYDROMETEORES » a fait du chemin. Je suis heureux qu’on me propose de parrainer l’exposition de Juliet. D’elle, je garde sa bienveillance. Je suis ses activités depuis plusieurs années. Cette exposition n’est pas que l’aboutissement d’une réflexion mais aussi la naissance d’un travail à venir.
On se sent étonnamment bien dans cette nébuleuse.
Juliet fraye son chemin dans une forêt brumeuse et elle sait parfaitement où elle va.
Retranscrit par F.Taghavi
***
C’était au courant de l’année 2005, à Genève, que nous nous sommes rencontrés. Par l’entremise de sa sœur. J’ai suivi de loin les différentes périodes de Juliet PIPER. De ses portraits à sa vie parisienne, en passant par Beyrouth, son encouragement à de nombreux artistes jusqu’aux « empereurs » centenaires et sa vie londonienne.